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Actualités des stages "Laboratoire"
programmation sur la page stage
Création en cours 2020
Les arpenteurs du silence
spectacle interactif de 5 à 99 ans
Jouer à danser pour construire,
déconstruire, occuper, partager un espace,
un geste dansé et dynamique,
autour d’une ligne
ouverte à l’imaginaire.
déconstruire, occuper, partager un espace,
un geste dansé et dynamique,
autour d’une ligne
ouverte à l’imaginaire.
Un espace
L’œuvre de Sol LeWitt, Incomplete
open cube décline une ligne et « évide » un espace
cubique : Ce qui manque, devient un espace de liberté à saisir. Cet espace
sériel, mathématique, dans un mouvement perpétuel, déroule comme un récit, une
forme simple, reconnaissable. Une ligne dessine un espace en trois dimensions,
à construire en démultipliant les volumes et les points de vue : symbolisée
par l’objet, poutre blanche en polystyrène brute, elle éprouve de manière
organique les limites entre dehors et dedans, vide et plein.
Cet espace évocateur
et immatériel, approprié à toutes sortes d’interférences, permet aux interprètes
d’y abriter une interprétation singulière et multiple en jouant
des frontières entre différence et normalité.
Elle questionne la norme, ou le moins serait porteur de l’art pour
construire une quête du sensible. La danse n’apparaît plus comme
la performance d’un corps virtuose, inaccessible et désiré, mais comme le
partage et la relation d’un espace sensible commun à inventer et tisser en
urgence.
Un nouveau dispositif interactif, expérimenté
au Musée du Centre Pompidou est devenu une nécessité pour la compagnie
pour que le
spectateur s’engage dans une expérience sensorielle et ludique. Intégré dans
l’espace scénique sur quatre carrés périphériques, il est invité à jouer, à
danser pour construire, déconstruire un espace, une situation et un geste dansé
en interaction. Devenu interprète, adulte ou
enfant, il participe aux mouvements de transformations, transmissions et divers
jeux d’altérités, fondateurs d’imaginaire
Une rencontre festive pour bâtir une œuvre commune.
L’écriture chorégraphique, scénographique
et musicale, accompagnée d'un musicien en live, soutient cet espace de jeu, selon un
synopsis en cours : des jeux de constructions de volumes, jeux de territoires, et
de rôles : agir, traverser, habiter, manipuler, transformer pour y rencontrer,
se réunir ou s’opposer, en s’impliquant dans un acte de création instantanée. D'Écho en écho, le geste naît de l’autre et résonne en harmonie dans un espace sensible pour partager un acte poétique de danse.
L’adresse de ce spectacle
intergénérationnel peut se jouer sur différents niveaux de lecture : du
jeune public à adultes de 5 ans à 99 ans à vivre en famille
-Un spectacle jeune public
ouvert à l’imaginaire dont il invente le récit
-Un vécu sensible et
dynamique de la différence : qu’avons-nous en commun ?
-Une écriture chorégraphique, scénographique et musicale que nous espérons partager avec un public élargi en participant au prisme de la danse actuelle. Un acte artistique et politique, un espace poétique à inventer, interroger et partager, capable d’ouvrir sa réflexion au monde.
-Une écriture chorégraphique, scénographique et musicale que nous espérons partager avec un public élargi en participant au prisme de la danse actuelle. Un acte artistique et politique, un espace poétique à inventer, interroger et partager, capable d’ouvrir sa réflexion au monde.
La diffusion peut s ‘effectuer dans
tous lieux de vie publiques de l’intérieur à l’extérieur :
Du
théâtre à un espace muséal
Un établissement scolaire
Un paysage extérieur, une architecture à souligner ancienne ou contemporaine
et mettre en valeur les formes, les textures, le relief, la lumière, l’histoire et la symbolique du lieu «occupé» en stimulant l’imaginaire.
Un établissement scolaire
Un paysage extérieur, une architecture à souligner ancienne ou contemporaine
et mettre en valeur les formes, les textures, le relief, la lumière, l’histoire et la symbolique du lieu «occupé» en stimulant l’imaginaire.
Equipe artistique
Chorégraphie : Véronique Frélaut
Scénographie : Bernard Billa , Céline Roger Création musicale Olivier Innocenti
Cinq danseurs interprètes : Francisco Alboreda , jeremie Gardelli, Marie Colin, Julie Meyer Heine, Coralie Moreau,( En alternance Julia Bou, Clément Langlais, Ghislaine Louveau, Marine Combrade )
Cinq danseurs interprètes : Francisco Alboreda , jeremie Gardelli, Marie Colin, Julie Meyer Heine, Coralie Moreau,( En alternance Julia Bou, Clément Langlais, Ghislaine Louveau, Marine Combrade )
Création lumière : Patrick Clitus
Régie : Noémie Bidron
Mis en œuvre des poutres : Alain Bidron
Mis en œuvre des cubes : Arnaud Destrée
Photographies Eve Grozinger
Accompagnement artistique : Christine Gérard
Le battement des métronomes
quadrille un espace « entre » : entre 1 et 2, entre je et tu,
entre nous, entre vide et plein. Les gardiens du temps commencent à mesurer,
à tracer des points, des lignes, des chemins et construisent des paysages
imaginaires pour vous inviter à s’y abriter, jouer, se rencontrer et partager
quelques aventures en mouvement à l’unisson. Venez jouer à danser avec nous pour construire, déconstruire, occuper, partager une espace et un geste dansé en compagnie de
cinq danseurs et un musicien.
Etape de création Février 2018
Au Musée du Centre Pompidou
version interactive
avec le musicien en Live Olivier Innocenti
Photographies Eve grozinger
LESS IS MORE
2017 -2018-2019
Less is more s’inspire d’une sculpture de Sol LeWitt : Une ligne se décline, construit un contenu, démultiplie lieux, volumes et points de vue. Un espace cubique se dévide, ouvert aux interférences, confidences et abandons. Un geste unique et particulier, inscrit dans la danse contemporaine, s’y blottit en poésie. Entre ordre et irrationalité, l’altérité se conjugue de l’intime à l’universel. Des êtres apparaissent, disparaissent, se rencontrent, jouent et se séparent pour s’affranchir de tous les préjugés .
Dates passées
Le jeudi 18 avril 2019 Salle Jacques Brel Fontenay-Sous-Bois
Le 1 décembre 2018 Festival Imago Le Cratère à St Arnoult version 3
Le 28 avril 2017 Théâtre de l'Antarès à Vauréal ( 95 )
Le 11 Mars 2017 Rencontres Internationales du Créahm Liège Le 3 décembre 2016 au Tiers Lieu Le vent se lève! Paris version 1
Présentations professionnelles et Étapes de création
Au Centre National de la danse
Au Centre National de la danse
Résidence au theatre de l'Antarès : étape 1 et 2
Partenaires
Aide à la création de la direction culturelle du Val d'Oise Conseil départemental de L'Oise
Co- production : Association HÉVÉA - Foyers la Garenne du val
Co-réalisation : Tiers lieu Le vent se lève !
Co-production : Théâtre de Cristal
Résidence au Théâtre de l'Antarès : Direction culturelle de la Mairie de Vauréal
Soutien de la Mairie de Mériel
Mise a disposition de studio de répétition au CND
Version scénique 8 danseurs 2017 -2018
Version scénique 8 danseurs 2017 -2018
photos EVE GROZINGER
A LIÈGE
Festival International du Créahm
Extraits Article de Christine Roquet de Paris 8
suite à la présentation professionnelle de CND
...le titre même de la pièce, tous ces éléments interrogent la question des limites..............
.......La regrettée Laurence Louppe disait que la question « quel corps ? » devait initier tout travail de réflexion sur la danse. Mais lui est encore plus cruciale la question du geste qui « fabrique » ce corps et celle de nos attentes de spectateurs en cette matière.
Il n’y a pas une seule forme de danse qui vaille pour tout le monde (…) Danser c’est beaucoup de choses disait Jérôme Andrews faisant preuve là d’une ouverture d’esprit qui semble manquer à certains regardeurs. Alors que les danseurs revendiquent souvent de pouvoir, en dansant, « devenir l’auteur de son propre geste », il existerait des corps –handicapés- à qui ce droit serait par avance dénié ? En donnant à interpréter Less is more par de « vraies » danseuses et par des danseurs-comédiens handicapé(e)s, Véronique Frélaut joue des écarts entre gestes savants et gestes indécis.
Habitués que nous sommes à attendre des interprètes qu’ils soient « habiles dans le code » sommes-nous en mesure de percevoir la force d’attention de ceux qui prennent à cœur de se montrer « adroits dans leurs actes » ? Du geste de Karine Poiret, ralenti et serein, émane une poésie intense qui pourrait être perçue comme le résultat d’un travail hautement « professionnel » si le corps qui le donnait à voir était un corps « normal »…
L. Louppe nous rappelle comment Bartenieff elle-même évoquait la poétique d’un transfert de poids chez un handicapé, nécessitant la mobilisation de tout son être, et insiste sur le fait que la charge d'un mouvement ne dépend ni de son ampleur, ni même de sa nature, mais de ce qu'il engage. Savons nous percevoir cet engagement dès lors que le corps regardé est stigmatisé comme « handicapé mental » ? Quand vous montrez, il faut que ce soit l’expérience que vous montriez, pas la coquille explique Jérôme Andrews. Qu’attendons-nous d’un geste de danse ?...................
Habitués que nous sommes à attendre des interprètes qu’ils soient « habiles dans le code » sommes-nous en mesure de percevoir la force d’attention de ceux qui prennent à cœur de se montrer « adroits dans leurs actes » ? Du geste de Karine Poiret, ralenti et serein, émane une poésie intense qui pourrait être perçue comme le résultat d’un travail hautement « professionnel » si le corps qui le donnait à voir était un corps « normal »…
L. Louppe nous rappelle comment Bartenieff elle-même évoquait la poétique d’un transfert de poids chez un handicapé, nécessitant la mobilisation de tout son être, et insiste sur le fait que la charge d'un mouvement ne dépend ni de son ampleur, ni même de sa nature, mais de ce qu'il engage. Savons nous percevoir cet engagement dès lors que le corps regardé est stigmatisé comme « handicapé mental » ? Quand vous montrez, il faut que ce soit l’expérience que vous montriez, pas la coquille explique Jérôme Andrews. Qu’attendons-nous d’un geste de danse ?...................
Article Maryse EMEL : Seuils et passages