Le cheminement artistique de la compagnie conduit par Véronique Frélaut, parcourt une culture chorégraphique française et américaine des années 70-80 de Jacqueline Robinson à Suzan Buirge dès son arrivée en France, en passant par Merce Cunningham.
Nourrie de ces pionniers et ces expériences d’interprète, elle construit cette démarche et son axe artistique à la rencontre de nouveaux paysages corporels à la marge des circuits culturels, dans une errance du sensible et de l’intime, à la recherche d’un geste particulier, juste et authentique, au centre de l’inspiration.
Nous questionnons, dans une écriture dépouillée, un espace singulier du «nous», où différence et normalité questionnent la norme, pour construire une quête du sensible où le moins serait porteur de l’art.
La compagnie s’appuie sur une scénographie inspirée de plasticiens, capable de soutenir le propos et d’unir ces présences : Pénone avec l’écorce des pierres en 2011, et Joseph Beuys « Voyage vers l’origine en compagnie d’un lièvre et d’un chapeau en 2013/2014. Cet espace prend valeur poétique et ouvre un paysage sensoriel, capable de nous relier à tout ce qui est autre.
Les interprètes, en toute liberté, protégés et transcendés par une écriture scénique abstraite, peuvent y blottir un geste et une interprétation, un acte de danse. « Le danseur perdu dans l’épaisse forêt de ces gestes se laisse conduire dans son propre labyrinthe. Une figure héroïque, innée en chacun de nous qui est la substance de la vie humaine et fait œuvre d’art (Nikolais)
Loin de la vision du corps dansant spectaculaire de la danse contemporaine, l’adresse au spectateur sous-entend une réception sensitive, sans filtre. Devenu auteur, il accueille cet inconnu chez l’autre, il accepte de voyager dans cette errance intime, entre le visible et notre part de mystère qui grâce au mouvement, se partage, et convoque ainsi notre humanité commune.
Cette adhésion intime indéfinissable de notre patrimoine commun fait œuvre chorégraphique dans un mouvement fluide de présence, de matière, de corps, d’espace, de temps et d’énergie. elle ose jouer des frontières entre l’ordinaire et l’extraordinaire, entre ordre et désordre, entre trop et moins, entre nature et culture.
Les interprètes, en toute liberté, protégés et transcendés par une écriture scénique abstraite, peuvent y blottir un geste et une interprétation, un acte de danse. « Le danseur perdu dans l’épaisse forêt de ces gestes se laisse conduire dans son propre labyrinthe. Une figure héroïque, innée en chacun de nous qui est la substance de la vie humaine et fait œuvre d’art (Nikolais)
Loin de la vision du corps dansant spectaculaire de la danse contemporaine, l’adresse au spectateur sous-entend une réception sensitive, sans filtre. Devenu auteur, il accueille cet inconnu chez l’autre, il accepte de voyager dans cette errance intime, entre le visible et notre part de mystère qui grâce au mouvement, se partage, et convoque ainsi notre humanité commune.
Cette adhésion intime indéfinissable de notre patrimoine commun fait œuvre chorégraphique dans un mouvement fluide de présence, de matière, de corps, d’espace, de temps et d’énergie. elle ose jouer des frontières entre l’ordinaire et l’extraordinaire, entre ordre et désordre, entre trop et moins, entre nature et culture.
2017 - 2018
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